CONCLUSION
En conclusion, les aliments que nous consommons quotidien sont la proie de nombreux processus qui viennent les dégrader. Parmi ces processus, on retrouve dans notre vie de tous les jours de la moisissure, et aussi le brunissement des fruits.
La moisissure est un micro-organisme qui se développe en détériorant l’aliment à la recherche de la nourriture nécessaire à sa survie. On en retrouve la présence dans l’air que nous respirons sous formes de spores, assurant sa prolifération d’un substrat à l’autre.
Les aliments sont aussi sujets au brunissement enzymatique, ou à l’oxydation, qui vient supprimer le goût du fruit notamment, et lui donne une couleur brune. Il s’agit d’un phénomène commun en partie à tous les êtres vivants, qui est à l’origine du vieillissement de leurs cellules notamment.
Cependant, on peut lutter contre ces phénomènes en prenant conscience de leurs conditions d’apparition. Ainsi, de nombreux procédés de conservation ont pu être mis en place, jouant sur ces conditions de développement, pour que l’aliment puisse être conservé plus longtemps :
- - Le salage ou le sucrage, pour que le fruit soit mieux conservé et reste comestible (bien que le sucre est bien plus appréciable que le sel sur un fruit). Cela reste un moyen de conservation rapide et simple a utiliser.
- - En milieu à pH basique, la conservation est excellente (seulement, un fruit trempé de javel ne sera pas comestible ...)
- - A des températures de 0° à 4° et de 30° à des températures, la conservation est aussi bonne, mais il faut noter certains détails : tout d’abord le fruit conservé au froid est très peu sucré, donc le goût n’est pas vraiment bien conservé, et, dans le cas de la chaleur, le fruit devient une compote, donc moins agréable au niveau du goût.
- - Les antioxydants ralentissent l’oxydation d’un fruit, tout en gardant son taux de sucre et d’eau relativement longtemps, mais, comme toutes substances de synthèses, il y a des risques et effets secondaires (Par exemple, l’acide benzoïque a des risques de cancers).
- - La conservation sous-vide reste le moyen le plus efficace puisque sous-vide total, il n’y aura jamais d’oxydation ou de moisissure, mais évidemment ce procédé est aussi le plus compliqué à utiliser et le moins pratique.
Des utilisations plus quotidiennes à noter sont le réfrigérateur, permettant de ralentir ces 2 processus. Des conservateurs alimentaires ont pu aussi être découverts, permettant d’assurer une meilleure conservation du fruit sur la durée, en limitant le brunissement et la prolifération des micro-organismes. Un exemple de ceux-ci est l’acide benzoïque.
Pourtant, ces 2 phénomènes ne sont qu’une petite partie de la conservation alimentaire. Ce domaine est effectivement très vaste, et englobe bien plus de micro-organismes et de réactions que les moisissures et l’oxydation, comme notamment les bactéries, dont on nous parle de façon récurrente dans la vie de tous les jours.
Nous tenons finalement à remercier nos professeurs encadrant de TPE, Mme Dalaine (Sciences et Vie de la Terre), et M. Tomolillo (Sciences Physique et Chimie), qui ont su aux fils des séances de TPE nous ont aidés dans notre cheminement mais aussi dans notre raisonnement , mais aussi aux personnes qui s’occupaient de la préparation du matériel nécessaire à nos expériences, et qui étaient à notre écoute en cas de questions ou d’éventuel problème.